Cette « mouche-soldat » (Hermetia illucens, famille des Stratiomyidés) est originaire d’Amérique tropicale, mais elle s’est répandue sur tous les continents, Antarctique excepté bien sûr. Elle n’a été formellement identifiée en Europe qu’en 1951, mais certaines études suggèrent qu’elle serait arrivée bien avant, dans les caravelles de Christophe Colomb ! Ses larves se développent dans le compost,… Lire la suite…
En 1907, Emile Racovitza, le père fondateur de la biospéléologie, la science des êtres qui vivent dans les grottes, a décrit un petit cloporte blanc et aveugle, Alloschizidium pruvoti, d’une grotte de Roquefort-les-Pins. La grotte ayant été aménagée en chapelle, on a longtemps cru que l’espèce avait disparu. En fait elle est probablement assez répandue… Lire la suite…
C’est la larve de notre plus étrange mante, l’empuse, Empusa pennata. A la différence des autre mantes, plus frileuses, les jeunes empuses sont actives tout l’hiver. Cette larve va bientôt effectuer sa dernière mue et deviendra adulte; elle aura des ailes, et conservera son curieux crâne pointu. Et voici l’adulte, un mâle, reconnaissable à ses… Lire la suite…
Centranthus ruber n’est pas un lilas, mais une valériane. Il pullule sur les talus en mai-juin. Assez rarement, on peut observer des pieds aux fleurs toutes blanches. Il s’agit d’une variété, pas d’une espèce différente.
Une « mauvaise herbe » pourtant décorative, Anagallis arvensis a des fleurs rouges ou bleues, suivant les pieds, souvent à peu de distance les uns des autres.
Ce nom peut paraître un pléonasme, puisque les russules se distinguent des lactaires par l’absence de latex à la cassure, mais il exprime la grande ressemblance de Russula delica avec des lactaires blancs. C’est un champignon très commun et abondant, surtout sous les chênes. Il est comestible, mais d’un goût fort médiocre : il ne… Lire la suite…
C’est ainsi, garlic weevil, que les anglophones appellent Brachycerus muricatus, ce qui est nettement plus joli que celui de »brachycère muriqué »dont l’a affublé le Muséum de Paris… Il mesure de 5 à 8 mm, et se développe dans les bulbes d’ail ou de plantes de la même famille, notamment les muscaris. Il peut exceptionnellement se montrer… Lire la suite…
Cet ail sauvage, Allium roseum, est très abondant en mai sur les talus et les restanques. Un nid d’amour pour un couple de petites cétoines, Oxythyrea funesta.
Voisin de la « belle d’onze heures« , l’ornithogale de Narbonne, Loncomelos narbonensis, est aussi moins précoce.
Anacamptis pyramidalis est une belle orchidée de mai fidèle à ses stations. Elle pousse par pieds isolés, ici au milieu d’un beau peuplement de Sérapias en soc.
