Après le charançon rouge du palmier et la pyrale du buis, Halyomorpha halys est la dernière venue d’Asie. Mais en dépit de son surnom journalistique, elle ne paraît pas bien méchante : elle sent plutôt moins mauvais que nos punaises vertes, et ses dégâts sur les cultures sont à ce jour plus redoutés qu’effectifs, au… Lire la suite…
Il paraît que c’est le nom français officiel pour cette jolie sauterelle, localisée dans le SE de notre pays, Eupholidoptera chabrieri. Son ovipositeur en sabre nous dit que c’est une femelle. C’est une espèce carnassière comme toutes les sauterelles, et elle est plutôt active la nuit. Chemin du Destey, 19 août 2018, 23 h
Avec ses pattes antérieures qui ressemblent à des canifs, son corps aplati et son long tube respiratoire, la nèpe – Nepa cinerea – est vraiment une drôle de bête. En fait sa morphologie est parfaitement adaptée à son mode de vie : elle vit sur les rives des ruisseaux ou des mares alimentées, où elle… Lire la suite…
…et même un frelon bien de chez nous, Vespa crabro. Mais si vous connaissez bien les insectes, vous pouvez vous tailler un joli succès en société en l’attrapant à main nue. En effet, il s’agit d’un mâle, reconnaissable à ses longues antennes, et les mâles des guêpes et des abeilles ne piquent pas, car il… Lire la suite…
Cette belle libellule, Cordulegaster boltonii de son nom scientifique, ne peut vivre sa vie larvaire que dans les eaux pures et bien oxygénées; c’est un bon indicateur de la qualité des cours d’eau. Inutile de préciser qu’elle devient de plus en plus rare…L’exemplaire photographié est un mâle, les femelles ont les anneaux jaunes de l’abdomen… Lire la suite…
C’est la plus commune et la plus grande de nos mantes. La couleur de l’adulte varie du beige au vert en fonction de l’environnement où s’est effectuée la dernière mue. Cette Mantis religiosa a dû muer dans un endroit fort peu verdoyant. Bendéjun, 9 septembre 2018, photo Vanessa Damay
Anacridium aegyptium est notre plus grand criquet, il est commun tout autour de la Méditerranée, et à la différence de son cousin migrateur, il est solitaire et ne cause guère de dégâts aux cultures. Contes, rue du Pontin, début août 2018, photo Vanessa Damay
Elle est entrée dans la maison, sans doute fatiguée d’avoir pondu, ou pour y trouver un abri plus frais . C’est une femelle comme le montre son ovipositeur, et ses ailes très raccourcies ne lui permettent pas de voler. Elle peut seulement sauter et marcher, d’où le nom de « pédestre » que lui a donné Fabricius… Lire la suite…
Ce mâle* de Phaneroptera nana est entré imprudemment dans mon bureau. Heureusment pour lui je ne collectione que les coléoptères. En plus il s’est fait manger une antenne…peut-être par une conquête trop gourmande ! *pourquoi un mâle? Parce qu’il n’a pas d’ovipositeur, mais deux appendices (cerques) à l’extrémité de l’abdomen.
Libellula depressa est répandue dans toute l’Europe et l’Asie occidentale. L’espèce doit son nom à son abdomen large et aplati, bleu chez les mâles matures, brunâtre chez les femelles et les mâles nouvellement éclos. Elle recherche les petites étendues d’eau stagnante ou faiblement courante, elle est par exemple abondante autour du bassin du théatre de… Lire la suite…
