Des carabiques « végans »

La plupart des coléoptères carabiques sont des prédateurs, mais certains, comme les Ditomines, ne mangent que des graines, à l’état larvaire comme à l’état adulte. Avec leur grosse tête et leurs mandibules puissantes, les femelles creusent des terriers où elles accumulent des graines, notamment de plantain (Plantago sp.) à l’intention de leurs larves. Voici deux espèces… Lire la suite…

La pyrale du buis.

La pyrale du buis.

Elle est jolie, mais sa chenille ravage les buis sauvages et cultivés. Si vous la voyez écrasez-la sans pitié ! Pour plus de renseignements sur l’arrivée en Europe de Cydalima perspectalis, cette belle et redoutable asiatique, cliquez ici.

Un lézard vert

Estourbi par les chats et amputé de sa queue, ce lézard est-il ocellé ? Nonn c’est un lézard vert, autrement dit en Provence un lambert. Actuellement son nom scientifique est Lacerta bilineata Daudin, 1802 = Lacerta viridis auct., mais cela peut encore changer !

Le sphinx du tilleul

Ce papillon de nuit s’est posé le samedi 11 août à 15 heures dans le jardin : C’est le sphinx du tilleul, Mimas tiliae. Comme son nom l’indique, la chenille se nourrit principalement de feuilles de Tilleul (Tilia sp.),  mais on peut aussi la trouver sur d’autres arbres à feuilles caduques, Aulnes, Bouleaux, Mûriers, Pruniers,… Lire la suite…

Un gros longicorne du pin

Ce coléoptère est arrivé le 10 août à 10 h 20 dans ma cuisine : C’est l’ »Ergate forgeron », Ergates faber, un des plus gros coléoptères de France métropolitaine. Sa larve se développe dans le bois de pin carié. Il est commun autour de la Méditerranée, rare ou absent plus au nord. Ici il s’agit d’un… Lire la suite…

La libellule déprimée.

La libellule déprimée.

Libellula depressa est répandue dans toute l’Europe et l’Asie occidentale. L’espèce doit son nom à son abdomen large et aplati, bleu chez les mâles matures, brunâtre chez les femelles et les mâles nouvellement éclos. Elle recherche les petites étendues d’eau stagnante ou faiblement courante, elle est par exemple abondante autour du bassin du théatre de… Lire la suite…

La chrysope pâle

La chrysope pâle

Les chrysopes sont aussi jolies qu’utiles : leurs yeux dorés – c’est le sens de « chrysope » en grec – tranchent sur leur corps d’un vert tendre, et leurs ailes sont délicatement nervurées. Larves et adultes sont des insatiables prédateurs de pucerons, et plusieurs espèces sont commercialisées comme auxiliaires horticoles, notamment pour les rosiéristes. L’espèce ci-dessous… Lire la suite…

Le taon noir

Le taon noir

C’est une de nos plus grosses « mouches qui piquent », mais elle est si grosse – 23 mm sans les ailes – qu’elle ne peut guère nous piquer à notre insu. Comme chez les moustiques, seules les femelles piquent, avec leurs organes buccaux transformés en stylets capables de percer la peau d’un gros animal. Beaucoup de… Lire la suite…

Un visiteur du soir : le fourmilion à longues cornes

Ce fourmilion est venu se poser sur la table du dîner le 4 août. Les fourmilions ne ressemblent que très superficiellemnt aux libellules : leur vol est assez malhabile, ils ne volent que la nuit, leurs ailes se replient en toit au repos, et ils ont des antennes longues et bien visibles. En outre les… Lire la suite…

Des capricornes floricoles

Les capricornes – techniquement les Cérambycidés – sont des coléoptères dont les larves se développent dans le bois. De nombreuses espèces, particulièrement celles de la sous-famille des Leptures, se rencontrent sur les fleurs à l’état adulte. Voici Rutpela maculata sur une fleur d’Hydrangea, et Stenurella melanura sur une scabieuse. Sur la première photo on aperçoit… Lire la suite…