La lunaire annuelle, Lunaria annua, qui est d’ailleurs bisannuelle, en dépit du nom que lui a donné le grand Linné, est aussi connue sous le nom de « monnaie du pape » : lorsque les fruits secs (siliques) se sont ouverts et que leurs parois externes se sont détachées, il ne subsiste plus que la membrane translucide qui sépare les deux moitiés du fruit. Celle-ci est ronde et nacrée, évoquant une pièce d’argent. Mais auparavant, en avril, la lunaire égaie les talus et les sous-bois frais de ses jolies fleurs violettes.
On voit aussi un mâle de l’Aurore, Anthocharis cardamines, en train de butiner une fleur. Sa chenille se nourrit d’ailleurs de cette plante, ainsi que d’autres crucifères comme l‘Alliaire.