La rose trémière, Alcea rosea – qui n’est pas une rose mais une mauve – aurait été rapportée de Palestine par les croisés. Elle est en tous cas largement répandue dans les jardins et dans les rues des villages, notamment sur la côte atlantique, où elle pousse spontanément au pied des murs. En 1982 on commencé à observer sur les boutons floraux un petit charançon de la famille des Apions, d’abord dans l’Hérault, puis dans tout le midi, et finalement partout où les roses trémières parviennent à fleurir. Les femelles ont un rostre très long, qui a donné son nom à l’espèce, Rhopalapion longirostre, avec lequel elles perforent les ovaires des fleurs pour y pondre leurs œufs. Les larves se nourrissent ainsi des graines. Comme les roses trémières produisent beaucoup de graines, les charançons n’en consomment qu’une petite partie et ne nuisent pas à la plante. En ce moment on peut observer des accouplements et même des bousculades de mâles autour de la même femelle !
Le charancon des roses trémières
Taggé Alcea rosea, Rhopalapion longirostre.Mettre en favori le Permaliens.