Une sauterelle verte plus petite que la grande

Ce mâle* de Phaneroptera nana est entré imprudemment dans mon bureau. Heureusment pour lui je ne collectione que les coléoptères. En plus il s’est fait manger une antenne…peut-être par une conquête trop gourmande ! *pourquoi un mâle? Parce qu’il n’a pas d’ovipositeur, mais deux appendices (cerques) à l’extrémité de l’abdomen.

Un cousin peu recommandable du champignon de Paris

Il a pourtant une bonne tête, et il a poussé en abondance au pied d’un tas de compost. Comme le champignon cultivé dit de Paris, il appartient au genre Agaricus (naguère Psalliota). La plupart des espèces de ce genre sont d’excellents comestibles, à l’exception de quelques mauvais sujets dont le plus connu est l’Agaric jaunissant,… Lire la suite…

Des mouches-bourdons noires et blanches

Des mouches-bourdons noires et blanches

Les diptères de la famille des Bombyliidés – les « mouches-bourdons » (humbleflies) des anglophones – se remarquent à leur capacité de butiner en vol stationnaire comme des colibris. Leurs larves se développent aux dépens d’œufs ou de larves d’autes insectes, criquets, sauterelles, abeilles ou guêpes solitaires. Sur ces deux photos on voit un couple d’Exoprosopa jacchus… Lire la suite…

Le crapaud commun…ou épineux

Henri Giaume vient de photographier ce sympathique crapaud chez lui. Jusqu’en 2012 son identification n’aurait posé aucun problème, c’était un crapaud commun, Bufo bufo (Linné, 1758). Mais des études génétiques ont montré depuis que la sous-espèce Bufo bufo spinosus Daudin, 1803, censée représenter l’espèce en Afrique du Nord, dans la péninsule ibérique et le sud-ouest… Lire la suite…

Des carabiques « végans »

La plupart des coléoptères carabiques sont des prédateurs, mais certains, comme les Ditomines, ne mangent que des graines, à l’état larvaire comme à l’état adulte. Avec leur grosse tête et leurs mandibules puissantes, les femelles creusent des terriers où elles accumulent des graines, notamment de plantain (Plantago sp.) à l’intention de leurs larves. Voici deux espèces… Lire la suite…

La pyrale du buis.

La pyrale du buis.

Elle est jolie, mais sa chenille ravage les buis sauvages et cultivés. Si vous la voyez écrasez-la sans pitié ! Pour plus de renseignements sur l’arrivée en Europe de Cydalima perspectalis, cette belle et redoutable asiatique, cliquez ici.

La libellule déprimée.

La libellule déprimée.

Libellula depressa est répandue dans toute l’Europe et l’Asie occidentale. L’espèce doit son nom à son abdomen large et aplati, bleu chez les mâles matures, brunâtre chez les femelles et les mâles nouvellement éclos. Elle recherche les petites étendues d’eau stagnante ou faiblement courante, elle est par exemple abondante autour du bassin du théatre de… Lire la suite…

La chrysope pâle

La chrysope pâle

Les chrysopes sont aussi jolies qu’utiles : leurs yeux dorés – c’est le sens de « chrysope » en grec – tranchent sur leur corps d’un vert tendre, et leurs ailes sont délicatement nervurées. Larves et adultes sont des insatiables prédateurs de pucerons, et plusieurs espèces sont commercialisées comme auxiliaires horticoles, notamment pour les rosiéristes. L’espèce ci-dessous… Lire la suite…

Le taon noir

Le taon noir

C’est une de nos plus grosses « mouches qui piquent », mais elle est si grosse – 23 mm sans les ailes – qu’elle ne peut guère nous piquer à notre insu. Comme chez les moustiques, seules les femelles piquent, avec leurs organes buccaux transformés en stylets capables de percer la peau d’un gros animal. Beaucoup de… Lire la suite…