Une araignée à bosses.

Cette « Épeire dromadaire » a été photographiée à Bendéjun le 14 mai 2020 par Vanessa Damay, sur un olivier. C’est une espèce assez commune dans toute la France, qui tisse sa toile surtout dans les arbres. Elle est assez variable de couleur et de dessin, et son descripteur, Charles-Athanase Walckenaer (1771-1852), a cru y voir deux espèces… Lire la suite…

Le spectre

C’est le nom, français et latin, de cette grosse noctuelle, d’une envergure de près de 10 cm, que j’ai trouvée morte dans la cave. Elle n’a rien de terrifiant, mais elle est surtout connue des spéléologues : elle n’est pas rare sur les parois des entrées des grottes, et on la remarque à l’éclat de… Lire la suite…

La petite nymphe au corps de feu.

Non ce n’est pas le titre d’un roman de Gabriel Matzneff, mais la traduction littérale (et le nom français officiel…) du nom scientifique Pyrrhosoma nymphula, donné par l’entomologiste suisse Johann Heinrich Sulzer en 1776 à cette jolie « demoiselle ». On appelle ainsi en français  (et aussi en anglais : damselfly) les Zygoptères, à savoir les libellules… Lire la suite…

Une araignée verte sur sa toile

Voici une jolie petite araignée bien cachée dans la verdure, photographiée recto et verso à Bendéjun par Vanessa Damay : Les Araniella sont des araignées orbitèles (qui tissent des toiles concentriques) de couleur verte au printemps, beige en automne. On  reconnaît ici un mâle à ses gros pédipalpes, mais il n’est pas encore adulte et… Lire la suite…

Le Limodore

C’est l’une de nos plus étranges orchidées : elle apparaît en avril sous la forme d’une pousse violette, qui ressemble à une asperge. et au bout d’une à deux semaines s’épanouissent les fleurs, dignes des orchidées tropicales, à part leur taille. Ce sont des plantes qui ont très peu de chlorophylle, qu’elle n’utilisent d’ailleurs pas… Lire la suite…

Lou taban pelous

C’est ainsi qu’on appelait ces petites cétoines, au moins dans la vallée de l’Estéron, d’après un ami entomologiste originaire de Toudon. On peut en fait voir trois espèces de petites cétoines noires sur les fleurs : deux sont très « pelous »,  Tropinota hirta et Tropinota squalida, la troisième est peu poilue et a des petites taches… Lire la suite…

Des « parpaiola » de mars

Des « parpaiola » de mars

Chaque période de l’année voit éclore des papillons de nuit, qui viennent se poser le soir sur les fenêtres éclairées. Fin mars, voici quelques noctuelles qu’on peut voir ainsi chez nous: et la plus belle, qu’on ne trouve en France qu’en Provence et en Corse :    

Des coléoptères sous un morceau de bois

Des coléoptères sous un morceau de bois

Sous le morceau de madrier un peu pourri où vivent les « mille-pattes roses« , il y avait aujourd’hui deux coléoptères, d’environ 10mm de long. Le premier est un carabique voisin de celui des gorges du Paillon, mais répandu dans toute l’Europe, Nebria brevicollis. Il affectionne tous les endroits humides, et pas seulement les bords des cours… Lire la suite…

La « veuve des villes »

La « veuve des villes »

Steatoda grossa est de la même famille que la redoutable « veuve noire » américaine (Latrodectus mactans); elle lui ressemble un peu, surtout les formes foncées comme celle-ci, mais elle est très craintive et sa morsure, bien que potentiellement douloureuse, est sans danger. Pour cette raison, cette espèce a servi de « doublure lumière » à la vraie veuve… Lire la suite…

Un peu tôt pour la Saint-Valentin !

Un peu tôt pour la Saint-Valentin !

La douceur de cet hiver 2020 a inspiré ces « écrivains » à fêter la Saint-Valentin à la Chandeleur. Ma grand-mère quercynoise appelait ces coléoptères « écrivains » car ils crachent une sorte d’encre rouge lorsqu’on les saisit, et les enfants les faisaient ainsi « écrire » sur leurs mains. Dans le Lot il s’agissait de l’espèce commune dans toute la… Lire la suite…