En désherbant – à la main bien sûr – une plate-bande, je suis tombé sur une curiosité, une graminée vivipare, Poa bulbosa var. vivipara ! La plupart des épillets sont transformés en plantules, prêtes à s’enraciner si l’on piétine la plante. Cette forme est signalée de presque toute la France, mais curieusement pas des Alpes-Maritimes… Lire la suite…
… et au vol sautillant. Les antennes des mâles d’Adela aldrovandella (Villers, 1789) – qu’il faut aux dernières nouvelles appeler Adela australis (Heydenreich, 1851)… – sont quatre fois plus longues que leur corps, celles des femelles sont plus courtes et épaissies à la base. Ils volent en plein jour autour des fleurs (ici d’un « oranger… Lire la suite…
Cephalanthera damasonium, une orchidée à fleurs blanches qui s’ouvrent peu, ne doit pas être confondue avec sa cousine Cephalantera longifolia, qui a des feuilles plus étroites et des fleurs d’un blanc plus pur. En fin de printemps, elles seront suivies par une autre espèce à fleurs rouges, Cephalanthera rubra.
Sherardia arvensis se cache dans les pelouses. Elle est répandue dans presque toute l’Europe, mais on ne remarque guère ses fleurs de 2 mm.
Euphorbia spinosa est une des rares plantes capables de pousser sur le calcaire marneux presque nu.
Les fleurs d’aubépine, Crataegus monogyna, attirent des petits coléoptères, notamment le taupin Pheletes quercus, qui comme tous ses congénèes saute avec un déclic lorsqu’il est inquiété.
En mai, les grandes fleurs jaune soufre d’Urospermum dalechampii se remarquent immédiatement parmi les autres composées à fleurs jaunes. Les boutons, qui deviennent l’involucre en s’ouvrant, sont aussi très caractéristiques.
Les mufliers à fleurs jaunes Antirrhinum majus latifolium fleurissent murs et talus ce début mai. En observant les fleurs de près, on peut y voir assez souvent des petits charançons. Il en existe plusieurs espèces, celle-ci est Rhinusa vestita, une espèce méditerranéenne qui ne vit que sur cette plante. La femelle est plus corpulente et… Lire la suite…
Gladiolus italicus se distingue de Gladiolus dubius par son tépale supérieur plus grand que les cinq autres.
Cette étrange orchidée, Serapias vomeracea, affectionne les sols inondés en hiver. Quinze jours plus tard, ils sont bien épanouis :
