La belle d’onze heures

Les Ornithogales s’ouvrent le matin et se ferment le soir, d’où leur nom commun.  En déterrant le bulbe on trouve une multitude de petits caïeux ronds qui multiplient l’espèce, ce qui explique qu’on la trouve en abondance dans les zones cultivées. Cette particularité caractérise l’espèce Ornithogalum divergens.

Une congrégation de coprins

En tondant une pelouse j’ai découvert cette « congrégation » de coprins. Les Coprins se reconnaissent facilement au fait que les exemplaires âgés se liquéfient en un jus noirâtre. Celui m’a donné un peu de mal à déterminer, car cette liquéfaction est moins nette (mais quand même, cf ci-dessous) : pour cette raison on le range dans… Lire la suite…

La renoncule sarde

Tout le monde connaît les « boutons d’or », et a joué avec eux dans son enfance. Mais la détermination des Renoncules à l’espèce est une autre affaire, avec une soixantaine d’espèces en France, souvent fort variables. La clé de Flora Gallica (2014) m’a conduit à Ranunculus sardous Crantz, une espèce très répandue en Europe et pas… Lire la suite…

La Tarente

La Tarente de Maurétanie (c’est-à-dire d’Afrique du Nord), Tarentola mauretanica, est le plus commun des trois espèces de geckos de notre pays, et la seule qui s’écarte du littoral. C’est un sympathique compagnon des soirées d’été, où il chasse les insectes attirés par la lumière. Comme tous les geckos, ses pattes adhésives lui permettent de… Lire la suite…

L’ophrys araignée de Nice.

Jean-Baptiste Barla l’avait appelée ainsi, en latin Ophrys aranifera nicaeensis, mais on doit l’appeler maintenant Ophrys exaltata Tenore, 1819, nom plus ancien – et donc prioritaire – qui fait référence à son port élancé. L’espèce est en fait répandue dans toute la moitié sud de la France. Elle a repoussé exactement un an plus tard… Lire la suite…

Le « drap mortuaire ».

Ah, le mauvais goût des « noms vernaculaires : cette petite cétoine, Oxythyrea funesta, est certes noire à taches blanches, et son premier descripteur, Nikolaus Poda von Neuhaus (1723-1798) l’a pour cela nommée « funeste ». Mais comme toutes les cétoines, elle n’a rien de mortuaire, et elle n’est n’est funeste que pour les fleurs, qu’elle dévore plus… Lire la suite…

Le gloméris marginé

Il se roule en boule, mais ce n’est pas un cloporte ! C’est un myriapode, et plus précisément un diplopode, ce qui signifie qu’il a deux paires de pattes par segment, alors que les cloportes, qui sont par ailleurs des crustacés, n’en ont qu’une. Glomeris marginata est répandu dans toute la France continentale, mais il… Lire la suite…

La prêle des champs

Le genre Equisetum – les Prêles – est le seul survivant actuel d’une classe de végétaux qui couvraient la Terre à l’ère primaire. En mars on ne voit que les tiges fertiles, terminées par une sorte d’épi qui produit les spores, le  sporangiophore. Equisetum arvense, bords du Destey, 28/03/2018 Quinze jours plus tard, les tiges… Lire la suite…