La libellule déprimée.

La libellule déprimée.

Libellula depressa est répandue dans toute l’Europe et l’Asie occidentale. L’espèce doit son nom à son abdomen large et aplati, bleu chez les mâles matures, brunâtre chez les femelles et les mâles nouvellement éclos. Elle recherche les petites étendues d’eau stagnante ou faiblement courante, elle est par exemple abondante autour du bassin du théatre de… Lire la suite…

La chrysope pâle

La chrysope pâle

Les chrysopes sont aussi jolies qu’utiles : leurs yeux dorés – c’est le sens de « chrysope » en grec – tranchent sur leur corps d’un vert tendre, et leurs ailes sont délicatement nervurées. Larves et adultes sont des insatiables prédateurs de pucerons, et plusieurs espèces sont commercialisées comme auxiliaires horticoles, notamment pour les rosiéristes. L’espèce ci-dessous… Lire la suite…

Le taon noir

Le taon noir

C’est une de nos plus grosses « mouches qui piquent », mais elle est si grosse – 23 mm sans les ailes – qu’elle ne peut guère nous piquer à notre insu. Comme chez les moustiques, seules les femelles piquent, avec leurs organes buccaux transformés en stylets capables de percer la peau d’un gros animal. Beaucoup de… Lire la suite…

Un visiteur du soir : le fourmilion à longues cornes

Ce fourmilion est venu se poser sur la table du dîner le 4 août. Les fourmilions ne ressemblent que très superficiellemnt aux libellules : leur vol est assez malhabile, ils ne volent que la nuit, leurs ailes se replient en toit au repos, et ils ont des antennes longues et bien visibles. En outre les… Lire la suite…

Des capricornes floricoles

Les capricornes – techniquement les Cérambycidés – sont des coléoptères dont les larves se développent dans le bois. De nombreuses espèces, particulièrement celles de la sous-famille des Leptures, se rencontrent sur les fleurs à l’état adulte. Voici Rutpela maculata sur une fleur d’Hydrangea, et Stenurella melanura sur une scabieuse. Sur la première photo on aperçoit… Lire la suite…

Le Ganoderme plat

Ce polypore en console pousse sur le bois mort ou dépérissant de divers feuillus, ici un tilleul (Tilia cordata). Il est bien toléré par son hôte si ce dernier est en bonne santé. La particularité de ce champignon est qu’il est toujours recouvert de ses spores brun chocolat. Le mécanisme par lequel ces spores, produites… Lire la suite…

La cigale grise

Cicada orni est la plus commune – et la plus bruyante ! – des cigales de France métropolitaine, qui comptent seize espèces sur les 4500 répertoriées sur la planète. Seuls les mâles chantent. Sur ce tronc d’arbre on voit trois mâles courtiser une femelle, et l’un d’entre eux est proche de conclure, ce qui m’a… Lire la suite…

Une de nos plus grosses araignées.

Hogna radiata est une Lycose, ou « araignée-loup ». A la différence de la Lycose de Narbonne Lycosa tarentula, qui lui ressemble beaucoup, elle ne fait pas de terrier. Elle est assez craintive et ne mord que si on la saisit. Sa morsure n’est d’ailleurs pas dangereuse, sauf allergie particulière. Le 6 février 2019, Vanessa Damay a… Lire la suite…

La grande sauterelle verte

La plus grande de nos sauterelles, Tettigonia viridissima, était autrefois commune dans toute la France; les pesticides l’ont fait fortement régresser, mais elle reste abondante chez nous et dès juillet on entend chanter les mâles le soir, à condition d’avoir l’ouïe sensible aux sons très aigus ! La grande sauterelle verte est un prédateur vorace… Lire la suite…