Le « cœur de sorcière »

Cet être étrange est un champignon, de l’ordre des Phallales : Comme tous les champignons, ce que l’on voit est l’organe reproducteur, l’équivalent d’un fruit pour une plante à fleurs. Mais les Phallales ont choisi un chemin particulier dans l’évolution : leur sporophore mature ressemble à de la chair animale, et les spores sont contenues… Lire la suite…

Le « pied-violet »

Le « pied-violet »

Comme les « petits gris« , c’est un tricholome, mais sa couleur entièrement violette, avec des nuances de brique sur le dessus du chapeau, permet de l’identifier sans le moindre doute. Comme souvent en mycologie son nom scientifique a beaucoup varié; il s’appelle aujourd’hui Lepista nuda. Il pousse en fin d’automne et au début de l’hiver, souvent… Lire la suite…

Il a des lames et pas de pied, et pourtant c’est (presque) un bolet.

Il a des lames et pas de pied, et pourtant c’est (presque) un bolet.

Ce champignon n’est pas rare chez nous sur le bois mort de pin. Les anciens mycologues le classaient parmi les pleurotes, en raison de son hyménium à lames, de son port en console et de son habitat sur le bois en décomposition. Pourtant, il est proche des bolets, car ses spores sont fusiformes, et les… Lire la suite…

Des lichens terrestres.

Des lichens terrestres.

Les lichens sont des êtres étranges, association étroite et exclusive (symbiose) d’un champignon, généralement de l’embranchement des Ascomycètes (qui comprennent notamment les morilles), et d’une algue verte microscopique. L’algue nourrit le champignon par photosynthèse, le champignon fournissant le support et l’animentation en sels minéraux. Cette symbiose permet aux lichens  de coloniser des milieux pauvres en… Lire la suite…

Le « petit gris » des pins

Le « petit gris » des pins

Ce champignon, Tricholoma terreum, connu et apprécié dans le midi, pousse souvent en troupes nombreuses dans la mousse sous les pins, en fin d’automne ou au début de l’hiver. C’est un bon comestible, qu’il est préférable de passer quelques dizaines de secondes au micro-ondes pour lui faire rendre son eau, que l’on jette, ce qui… Lire la suite…

Le « petit gris » des chênes

Le « petit gris » des chênes

Tricholoma scalpturatum pousse dans l’herbe, à la lisière des bois, notamment de chênes blancs (ou chênes pubescents, Quercus pubescens). Il ressemble au « petit gris des pins », Tricholoma terreum, mais son chapeau est plus clair, et il jaunit légèrement au frottement et en vieillissant. Les « petits gris » sont de bons comestibles, mais il ne faut pas… Lire la suite…

Le « pleurote  » de l’olivier.

Le « pleurote  » de l’olivier.

Ce champignon d’un orange spectaculaire pousse en touffes sur les souches d’olivier, plus rarement d’autres arbres comme le chêne vert, dès les premières pluies d’automne : Il peut donner l’impression de pousser sur le sol, lorsqu’il se développe sur une racine enterrée. Il ne faut surtout pas alors le confondre avec les girolles ou le… Lire la suite…

Un champignon très moche.

Un champignon très moche.

Ce champignon, Pisolithus arhizus, n’a rien pour plaire : il a l’aspect d’un crottin de cheval, tache les doigts en vert noirâtre si on le cueille, et devient une masse pulvérulente de spores à maturité. On le classait autrefois avec les « vesses-de-loup » (Lycoperdons) mais la génétique a montré qu’il était en fait voisin des Bolets,… Lire la suite…

Le « mousseron » de la Saint-Georges

Le « mousseron » de la Saint-Georges

Le tricholome de la Saint-Georges, connu naguère comme Tricholoma georgii, s’appelle aujourd’hui Calocybe gambosa. Ses lames un peu décurrentes sur le pied, son odeur forte mais agréable de farine fraîche, et sa poussée en mai-juin permettent de l’identifier sans confusion possible. C’est un excellent comestible, peu commun chez nous malheureusement, et donc méconnu.

Un petit champignon du bois…

…qui mérite d’être mieux connu : il est répandu sur tous les continents, sauf évidemment l’Antarctique, et il pousse sur toutes sortes de feuillus morts au dépérissants. Son nom de genre veut dire « à lames fendues » en grec : les lames sous le chapeau, où se forment les spores, paraissent en effet fendues, mais en… Lire la suite…