Le « pied-violet »

Comme les « petits gris« , c’est un tricholome, mais sa couleur entièrement violette, avec des nuances de brique sur le dessus du chapeau, permet de l’identifier sans le moindre doute. Comme souvent en mycologie son nom scientifique a beaucoup varié; il s’appelle aujourd’hui Lepista nuda. Il pousse en fin d’automne et au début de l’hiver, souvent après une première gelée, sous couvert boisé aussi bien de feuillus que de conifères. C’est un excellent comestible, intéressant par sa pousse tardive, et que l’on ne peut confondre avec aucune espèce toxique.

Lepista nuda, vallon du Destey, 18 décembre 2019

Lepista nuda, vue latérale montrant le profil des lames, caractéristique des tricholomes.

C’est une espèce saprophyte, c’est-à-dire qui se nourrit de matières organiques en décomposition, en l’occurence des feuilles mortes. La photo ci-dessous montre le mycélium, qui est la partie végétative du champignon. Ce que l’on ramasse est le sporophore, l’analogue d’un fruit pour une plante à fleurs. Le sporophore produit les spores, analogues des graines, mais microscopiques : leur taille est de l’ordre du centième de millimètre. Les spores en germant donnent un filament de mycélium, qui devra rencontrer un autre filament de sexe complémentaire pour pouvoir produire des sporophores.

Lepista nuda, mycélium.

 

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