Le spectre

C’est le nom, français et latin, de cette grosse noctuelle, d’une envergure de près de 10 cm, que j’ai trouvée morte dans la cave. Elle n’a rien de terrifiant, mais elle est surtout connue des spéléologues : elle n’est pas rare sur les parois des entrées des grottes, et on la remarque à l’éclat de… Lire la suite…

La petite nymphe au corps de feu.

Non ce n’est pas le titre d’un roman de Gabriel Matzneff, mais la traduction littérale (et le nom français officiel…) du nom scientifique Pyrrhosoma nymphula, donné par l’entomologiste suisse Johann Heinrich Sulzer en 1776 à cette jolie « demoiselle ». On appelle ainsi en français  (et aussi en anglais : damselfly) les Zygoptères, à savoir les libellules… Lire la suite…

Une araignée verte sur sa toile

Voici une jolie petite araignée bien cachée dans la verdure, photographiée recto et verso à Bendéjun par Vanessa Damay : Les Araniella sont des araignées orbitèles (qui tissent des toiles concentriques) de couleur verte au printemps, beige en automne. On  reconnaît ici un mâle à ses gros pédipalpes, mais il n’est pas encore adulte et… Lire la suite…

Le Limodore

C’est l’une de nos plus étranges orchidées : elle apparaît en avril sous la forme d’une pousse violette, qui ressemble à une asperge. et au bout d’une à deux semaines s’épanouissent les fleurs, dignes des orchidées tropicales, à part leur taille. Ce sont des plantes qui ont très peu de chlorophylle, qu’elle n’utilisent d’ailleurs pas… Lire la suite…

Lou taban pelous

C’est ainsi qu’on appelait ces petites cétoines, au moins dans la vallée de l’Estéron, d’après un ami entomologiste originaire de Toudon. On peut en fait voir trois espèces de petites cétoines noires sur les fleurs : deux sont très « pelous »,  Tropinota hirta et Tropinota squalida, la troisième est peu poilue et a des petites taches… Lire la suite…

Des « parpaiola » de mars

Des « parpaiola » de mars

Chaque période de l’année voit éclore des papillons de nuit, qui viennent se poser le soir sur les fenêtres éclairées. Fin mars, voici quelques noctuelles qu’on peut voir ainsi chez nous: et la plus belle, qu’on ne trouve en France qu’en Provence et en Corse :    

Des coléoptères sous un morceau de bois

Des coléoptères sous un morceau de bois

Sous le morceau de madrier un peu pourri où vivent les « mille-pattes roses« , il y avait aujourd’hui deux coléoptères, d’environ 10mm de long. Le premier est un carabique voisin de celui des gorges du Paillon, mais répandu dans toute l’Europe, Nebria brevicollis. Il affectionne tous les endroits humides, et pas seulement les bords des cours… Lire la suite…