Cette grande composée – pardon Astéracée – est originaire d’Amérique du Nord, où ses rhizomes étaient consommés par les Améridiens. Importée en Europe dès le début du XVIIIe siècle, elle a surtout été cultivée pendant l’occupation car elle échappait aux réquisitions. De ce fait, et de la difficulté à éplucher et à cuire correctement les tubercules, elle est diversement appréciée de nos jours. Ainsi largement abandonnée en tant que plante cultivée, elle s’est acclimatée parfaitement aux rives et même au lit des Paillons, où ses belles fleurs jaunes s’épanouissent en septembre.
Vallon du Destey, 19 septembre 2018Son nom scientifique est Helianthus tuberosus, à moins qu’il ne s’agisse d’un hybride Helianthus x laetiflorus…