La douceur de cet hiver 2020 a inspiré ces « écrivains » à fêter la Saint-Valentin à la Chandeleur. Ma grand-mère quercynoise appelait ces coléoptères « écrivains » car ils crachent une sorte d’encre rouge lorsqu’on les saisit, et les enfants les faisaient ainsi « écrire » sur leurs mains. Dans le Lot il s’agissait de l’espèce commune dans toute la France Timarcha tenebricosa, mais à Contes il s’agit d’une espèce voisine, endémique des Alpes-Maritimes, Timarcha nicaeensis. On notera les tarses antérieurs dilatés et garnis de poils adhésifs du mâle, qui lui permettent de bien saisir sa dulcinée malgré sa carapace lisse. Les Timarcha appartiennent à la grande famille des Chrysomèles, qui sont des coléoptères phytophages (mangeurs de feuilles), et elles se sont spécialisées sur les Galium (Gaillet ou « caille-lait »).
Un peu tôt pour la Saint-Valentin !
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