C’est ainsi que l’on nomme en français Umbilicus rupestris, une plante caractéristique des vieux murs. Les feuilles sont paraît-il comestibles en salade ou confites au vinaigre comme des cornichons, mais j’avoue n’avoir pas essayé…
En 1753, Linné l’a appelé Aster sedifolius, car ses feuilles étroites et épaisses ressemblent – vaguement – à celles de l’orpin (Sedum acre). Comme tous les Aster, ses fleurs bleues à cœur jaune s’épanouissent en automne. Aujourd’hui il est rangé dans un autre genre et s’appelle Galatella sedifolia. C’est une plante typiquement méditerranéenne. Contes, chemin… Lire la suite…
Cette grande composée – pardon Astéracée – est originaire d’Amérique du Nord, où ses rhizomes étaient consommés par les Améridiens. Importée en Europe dès le début du XVIIIe siècle, elle a surtout été cultivée pendant l’occupation car elle échappait aux réquisitions. De ce fait, et de la difficulté à éplucher et à cuire correctement les… Lire la suite…
Le garou, Daphne gnidium, est un arbrisseau caractéristique des garrigues et maquis méditerranéens, qui fleurit en fin d’été et produit des baies rouges. Henri Giaume l’a photographié chez lui chemin de Colla Donna. Comme tous les daphnés, c’est joli, mais toxique. Daphne gnidium, chemin de Colla Donna, photo Henri Giaume, 14 septembre 2018
…c’est la fin de l’été. Le colchique qui pousse chez nous a souvent changé de nom scientifique, Colchicum neapolitanum, multiflorum, arenarium… Aux dernières nouvelles, c’est Colchicum longifolium, nom que lui a donné un certain Jean Louis Martin Castagne, dans son « Catalogue des plantes qui croissent naturellement aux environs de Marseille », paru en 1845. Les feuilles… Lire la suite…
…qui annonce l’automne, Spiranthes spiralis montre ses petites fleurs blanches à cœur vert, disposées en spirale sur une tige verticale, dès les premiers jours de septembre.
Ce chardon bleu, Echinops ritro, pousse spontanément autour de la Méditerranée. Il en existe des variétés horticoles. Il ne faut pas le confondre avec le panicaut bleu des Alpes Eryngium alpinum, qui est une espèce alpine protégée.
C’est ainsi, « nettle-leaved bellflower », que les anglo-saxons appellent Campanula trachelium, ce qui est plus évocateur que « campanule gantelée » ou « gant de Notre-Dame », d’autant que ce dernier nom est aussi donné aux Digitales. C’est la plus commune des campanules dans le Pays des Paillons, elle pousse un peu partout dans les endroits incultes ou au milieu… Lire la suite…
Les composées – pardon les Astéracées – à fleurs jaunes sont souvent un casse-tête pour les botanistes même aguerris, mais le commun des mortels les confond toutes sous le nom de « pissenlit ». Celle-ci est une méditerranéenne qui s’invite dans les allées, elle fleurit tous les matins et ferme ses fleurs dès que le soleil est… Lire la suite…
Une autre « marguerite à fleurs jaunes », Inula salicina préfère les sous-bois ou les prés un peu humides.
