Biospéologie dans le massif du Mont Agel

Biospéologie dans le massif du Mont Agel

La biodiversité se cache aussi dans les grottes et les cavernes, et particulièrement dans les Alpes-Maritimes qui sont aussi un « hotspot » pour cette faune. Une petite grotte, dissimulée dans la végétation,  non loin du village de Peille, abrite plusieurs espèces remarquables. On y trouve tout d’abord l’Hydromante de Strinati, une sorte de salamandre emblématique du… Lire la suite…

Les butineurs de marguerites

Les butineurs de marguerites

Les fleurs de grandes marguerites, ici Leucanthemum pallens, sont le rendez-vous de nombreux insectes qui en consomment le pollen, ou en profitent pour croquer le voisin à l’occasion. En voici de très communs, de l’ordre des Coléoptères : – le « clairon des abeilles », Trichodes alvearius. Ses larves dévorent celles d’abeilles solitaires. On peut trouver aussi… Lire la suite…

Lou taban pelous

C’est ainsi qu’on appelait ces petites cétoines, au moins dans la vallée de l’Estéron, d’après un ami entomologiste originaire de Toudon. On peut en fait voir trois espèces de petites cétoines noires sur les fleurs : deux sont très « pelous »,  Tropinota hirta et Tropinota squalida, la troisième est peu poilue et a des petites taches… Lire la suite…

Des coléoptères sous un morceau de bois

Des coléoptères sous un morceau de bois

Sous le morceau de madrier un peu pourri où vivent les « mille-pattes roses« , il y avait aujourd’hui deux coléoptères, d’environ 10mm de long. Le premier est un carabique voisin de celui des gorges du Paillon, mais répandu dans toute l’Europe, Nebria brevicollis. Il affectionne tous les endroits humides, et pas seulement les bords des cours… Lire la suite…

Un peu tôt pour la Saint-Valentin !

Un peu tôt pour la Saint-Valentin !

La douceur de cet hiver 2020 a inspiré ces « écrivains » à fêter la Saint-Valentin à la Chandeleur. Ma grand-mère quercynoise appelait ces coléoptères « écrivains » car ils crachent une sorte d’encre rouge lorsqu’on les saisit, et les enfants les faisaient ainsi « écrire » sur leurs mains. Dans le Lot il s’agissait de l’espèce commune dans toute la… Lire la suite…

Un charançon de Noël

Un charançon de Noël

Ce charançon tout frais éclos se promenait sur le mur de la maison. Sa larve vit dans le sol, aux dépens des graminées sauvages, dans les milieux ouverts. On peut le trouver dans toute la France, mais il est rare en dehors du Sud-Est. Il s’appelle Pseudocleonus cinereus.

Le charançon de l’Agave est arrivé à Contes

Le charançon de l’Agave est arrivé à Contes

Jeudi dernier 28 novembre, Vanessa Damay a photographié ce charançon noir (environ 13 mm) sur les marches du monument aux morts du village de Contes. Il s’agit du charançon de l’Agave, Scyphophorus acupunctatus, originaire du Mexique et du SE des Etats-Unis, comme les Agaves. C’est un petit cousin du charançon du palmier. Comme son cousin,… Lire la suite…

Le drile

Le drile

En automne, on peut voir cette drôle de petite bête grimper sur les murs. C’est la larve d’un coléoptère, Drilus flavescens, qui recherche des escargots de la bonne taille pour les dévorer et se nymphoser à l’intérieur de la coquille. Comme les vers-luisants, cette espèce se nourrit donc exclusivement d’escargots, le mâle vole, et la… Lire la suite…